Bien souvent, on passe à côté de statues, on marche sur des boulevards sans connaître l’histoire qui s’y rapporte. Pourtant, les quatre-vingts années d’occupation coloniale léopoldienne et belge en Afrique centrale ont laissé leurs traces dans notre espace public à travers un ensemble de noms de rue et de monuments attribués ou érigés à la gloire de la colonisation et des colons.
Il n’est pas rare de lire ou d’entendre, lors de débats sur la question coloniale, l'affirmation suivante: "La colonisation a aussi eu des aspects positifs: soins de santé, éducation, infrastructures… En plus, tous les Européens n’étaient pas racistes."
Profitons de notre dossier sur la décolonisation de l’espace public pour aborder et déconstruire deux idées reçues, grâce à l’expertise de deux historien·nes!
Face à la déferlante des guerres, au prix de la mort de milliers de jeunes soldats, de populations civiles bombardées et décimées, de millions de déplacé·es et de réfugié·es, de destructions matérielles, politiques, culturelles et morales irrémédiables, l’absurdité du recours aux armes éclate d’évidence.
Le jeudi 13 mars dernier, dans le cadre du Festival Interculturalité, le Centre culturel de Dison a accueilli une conférence-débat sur les discriminations liées au port du foulard.
Un public venu nombreux a pu profiter de l’expertise de Corinne Torrekens (docteure en sciences politiques et sociales, spécialiste de l’Islam en Belgique) et de Layla Azzouzi (militante engagée contre toutes les formes de discriminations).
Dans un contexte où de nombreuses femmes ne souhaitent plus endosser la charge mentale, médicale et financière que représente le fait de gérer le contrôle de leur fertilité, la contraception masculine a le vent en poupe ces dernières années.